Les plus beaux villages de France de la Drôme

Lorsqu’on s’approche du bourg, le regard s’arrête sur les imposants remparts construits au Ve siècle. Mirmande a subi pillages et incendies durant les guerres de religion puis a prospéré au XVIIe siècle avec le développement de la fabrication de tissus de chanvre et de soie. L’avènement des techniques modernes entraîne l’abandon des industries artisanales et le village décline doucement jusqu’en 1930. C’est alors que le peintre André Lhote le découvre et en tombe amoureux. Il fait classer l’église monument historique et le village « site pittoresque ». Aujourd’hui, les maisons admirablement rénovés offrent de belles façades de pierre, de vieilles portes, des fenêtres renaissance. On se promène le long des remparts et des ruelles dallées de pierre, on entrevoit des jardinets plantés d’iris et de plantes aromatiques. Des échappées entre les maisons laissent apparaître le magnifique paysage. Enfin, tout en haut du village, l’église romane et son petit cimetière laissent une impression de paix et de sérénité.

Perché sur une colline qui surplombe le canal de Donzère Mondragon et la plaine de Pierrelatte, cette ancienne place forte médiévale se situe sur la rive gauche du Rhône. Le village a conservé le charme pittoresque de ses ruelles tortueuses, traversées d’arcades, bordées de vieilles maisons et de passages voûtés que viennent animer galeries d’art et boutiques d’artisanat. L’église qui date de la fin du XIIe siècle a été restaurée au XIXe siècle. C’est l’une des plus élégantes églises romanes de la région, avec son clocher octogonal à deux étages, que complète un toit pyramidal, et avec la frise sculptée qui entoure la partie ouest de l’abside. La chapelle des Pénitents qui doit son nom au fait que, du XVIIe au XIXe siècle, elle fut utilisée par la confrérie des pénitents blancs, comme l’évoque une fresque sur l’un des murs, mérite également une visite.

Sur un site escarpé de la vallée du Jabron, ce village médiéval à plan triangulaire s’inscrit dans un superbe panorama de contreforts boisés. Son ensemble architectural d’une sévère sobriété est entre autres constitué des vestiges d’un imposant château qui fut, à l’époque des croisades, une résidence des hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Le village fut édifié pour l’essentiel il y a plus de 800 ans par les hospitaliers et fortifié pour servir d’étape et de refuge aux pèlerins qui partaient pour la Terre Sainte. Construit au XIIe siècle puis remanié aux XIIIe et XVe siècles, le château du village fut saccagé et en grande partie démantelé au moment de la Révolution. Mais son donjon avec son toit en pente simple est cependant demeuré à peu près intact. : dans les étages subsiste un colombier aménagé dans une salle quadrangulaire. Près du château, la chapelle St Jean des Commandeurs, datée du XIIe siècle, n’a conservé de ses origines que le clocher et l’abside romane.

Tassées les unes contres les autres, les vieilles maisons de pierre ont gagné en hauteur la place qu’elles n’avaient pas au sol. Les rues convergent vers l’église du XIIe siècle qui est intégrée aux anciens remparts. A l’intérieur, on admire un très beau retable de Bernus et de remarquables tableaux. Plus haut encore, quatre tours rondes sont les seuls vestiges du château construit au XVIe siècle. Puissamment fortifié, il alliait une élégance renaissance à l’efficacité militaire. Ce ne sont pas les guerres de religion qui l’abattirent mais la Révolution de 1789. La partie haute du village est plus pittoresque. Il faut rejoindre la place de l’Horloge, en terrasses, avec sa tour surmontée d’un campanile. C’était un ouvrage défensif, l’une des quatre portes de l’ancien bourg. Par sa situation haut perchée, Montbrun offre de multiples points de vue sur la plaine, les Baronnies et le mont Ventoux. Ce beau village dynamique a remis en exploitation ses thermes, alimentés par deux sources d’eau sulfureus, et le domaine thermal s’est agrandit avec un centre de remise en forme.