Sites naturels du Loiret

La Forêt d’Orléans fût longtemps la plus grande de France ; « Profonde comme la mer, pour qui est dedans », ce vieux dicton la définissait très bien. Ce massif forestier qui s’étend au nord de la Loire, d’Orléans jusqu’à Gien, couvrait jadis 140 000 ha. il n’en compte aujourd’hui qu’un peu plus de 34 000 ha. Endommagé par des exploitations de taillis et par l’excès de pâturages, il fut regarni au milieu du XIXème siècle. La forêt domaniale d’Orléans se compose de feuillus et de résineux, dont des chênes célèbres par leur âge et leur taille, et des ormes vénérables. A cette variété d’arbres répond une grande diversité de la faune : cerfs, biches, chevreuils, sangliers… Si l’on est suffisamment adroit, il est possible de les voir pâturer dans les allées ou de s’abreuver dans les étangs. Étangs, d’ailleurs, dont la forêt est riche, une trentaine qui alimentent pour la plupart le canal d’Orléans, qui relie la Loire à la Seine et traverse le massif d’Ouest en Est.

Rochers érodés semblables à ceux de Fontainebleau (tout proche). Ils sont en fait situés sur la commune de Buthiers, en Ile-de-France.

Une des curiosités majeures du parc Floral d’Orléans. Il s’agit d’une résurgence de la Loire après une circulation en profondeur des eaux sur 14km dans les calcaires de Beauce. Il a fallu attendre 1901 pour constater ce phénomène grâce à la fluorescine déversée en amont dans les eaux de la Loire près de Châteauneuf-sur-Loire. Les eaux du Loiret sont toujours tièdes, 12° environ, y compris en hiver. Il n’existe pas une source mais des sources : le Gouffre situé à la confluence avec le Dhuy. l’Abîme qui porta le nom de  » Trou du prêtre « , bouché accidentellement en 1672 lors de travaux ; le Bouillon en aurait résulté. le Bouillon, source actuelle qui surgit à 7m de profondeur après une circulation dans des galeries souterraines dont certaines font plus de 8m de diamètre.