La navigation fluviale, coulée par l’avènement du chemin de fer, eut ses heures de gloire qui rimaient alors avec gabares, de grandes barques de bois destinées au transport de marchandises. Au 19e siècle, châtaignes, bois, fromages auvergnats, blé et vin quercynois, toutes ces denrées descendaient le Lot et la Garonne jusqu’à Bordeaux. Là, les gabares étaient soit démontées et le bois revendu, soit les barques remontaient, tirées par des chevaux, des bœufs ahanant sur les chemins de halage. Parfois, les hommes devaient suppléer à la traction animale.